C'était l'après midi. Le soleil rayonnait et baignait toute la côte de lumière chaude. Un haut vent survollait l'océan. Il venait d'Utai et se rendait au village fusé, une petit village côtié, lieux de naissance du pilote de l'engin, seul humain à bord. Après tant d'années à parcourir le monde, il retournait à son village. Il reverrait ses anciens amis et crierait de nouveau à sa femme de lui faire du thé. Sa routine d'autre fois lui manquait et il avait des plans pour bâtir une nouvelle fusée et partir dans l'espace, son rêve.
Il posa son haut vent et en sortit, s'attendant à ce que tout le petit village vienne le saluer et lui demander comment s'était passé son voyage, s'il avait rencontré tel ou tel personne, s'il avait vu de nouvelles choses que les habitants mécaniciens n'avaient jamais vu dans ce coin reculé de la mape.
Il fut cependant bien déçu. Personne ne l'attendait pour le couvrir d'éloge. Le pilote fronça ses sourcils blonds et regarda autour de lui. Du haut des air, rien n'y parraissait, mais au sol, on voyait nettement la différence avec le village d'aujourd'hui et celui d'avant.
Les maisons était délabrées et écoulées, brulées par endroits, la vieille fusée qui trônait au centre du village avait rouillé par manque d'entretien, l'herbe était devenue innexistante et les enfant qui jouaient normalement dans la rue n'avaient laissés aucune trace. Des débris de tout genre jonchait le sol et on entendait que le bruit lointain des vagues et du vent. Il n'y avait pas de trace de personne.
La geurre s'était donc rendue jusqu'ici? À son village? Il y avait plusieurs années, après le geurre, il n'était pas revenu et était partit en écrivant une lettre à son épouse pour lui dire de ne pas s'inquiéter, bien sur, elle ne pouvait pas lui répondre puisqu'il changeait contament d'endroit...
Il marcha tranquillement dans les décombres en criant, demandant s'il restait quelqu'un. Il se rendi jusqu'à son ancienne maison, en retrait, elle parraissait moins abimée. Il entra et ce qu'il vit le stupéfia. Sa femme, Shera, était assise dans une chaise bercante et tricotait très lentement. Ce qui le figea était les traits viellis de la femme, autrefois si belle et jeune. Des sillons avaient été creusés par l'âge sur son visage et sa peau était ternie. Ses yeux était voilé et fatigués de la vie, étrangement pâles.
L'homme se dirigea sur elle et se mit à sa hauteur, étrangement, elle ne tourna pas la tête.
-Shera...
-Cid? Cid, c'est toi?
Le pilote prit sa main et la serra dans la sienne, elle ne tournait pas la tête.
-Oui... Qu'est-il arrivé ici? Demanda-t-il.
-Je suis devenue aveugle à cause des soldats et je n'ai pu continuer à m'occuper de la fusée en ton abscence, pardonne moi. Mais je t'ai attendu tout de même, maintenant, je vais pouvoir partir en paix.
-Mais je m'en fiche! Je veux savoir le village. Il n'y à plus personne...
-Tu ne change toujours pas... Tout le monde est mort ou partit après que les soldats aient tout ravagé, certains ont été pris en esclavage, à Midgar ou peut-être Junon, je ne sais pas, peut-être ailleurs, d'autres ont réussit à fuir dans les montagnes. Moi je t'ai attendu, maintenant, je vais pouvoir m'endormir paisiblement.
-Non Shera! Ce n'est pas le temps de dormir, c'est...
Il remarqua alors que la femme n'avait plus de jambes et que ses côtes semblaient être croches. Pourtant, elle ne pouvait pas mourrir! Elle n'avait que 42 ans, comment avait-elle put vivre aussi longtemps ainsi, dix ans que la guerre était terminé. Dix ans qu'elle l'attendait.
-Merci et adieu Cid.
Puis elle ferma les yeux. Cid serra les dents et se releva. Ça n'était plus le moment de sauver Shera, ni de la venger, dix ans après, mais il pourrait toujours redonner la vie à son village. Il retrouverait les habitants. Un à un.
-Je le jure, dit-il à mi-voix avant de revenir vers son haut vent.
Il jetta un dernier regard à la ville et partit vers Midgar. Il trouverai ceux pour qui il n'était pas trop tard et les libérerais.